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(Photos collection LB)

   La reddition de la Festung et la Libération

 

  Signature de l’armistice le 8 mai 1945 à Cordemais. L’Allemagne capitule sans conditions à Reims le lundi 7 mai 1945 à 2h41. Pourtant tout n’est pas aussitôt fini à Saint-Nazaire.

 

   Au lieu dit « les Sables » à Cordemais devant une table sommairement construite, trois officiers allemands. Les Alliés sont représentés côté américain par deux officiers de l'état-major de la 66th Infantry Division le Colonel Keating et le Major Parr, assistés par un interprète le Captain Hochstetter et côté français par le capitaine Delpèche de l’état-major de la 25e D.I. La reddition est enfin signée à 13h30, le cessez-le-feu entre en vigueur à 14h...

 

  Les protocoles de la reddition signée le 8 mai précisent que les Allemands ont encore le 9 et le 10 mai 1945 pour déminer les accès à la Poche, ranger leur matériels à rendre intact et se parquer eux-mêmes dans des camps de prisonniers. Les Alliés ne devront rentrer que le 11 mai dans la Poche, après la cérémonie de la reddition ! La population attend sa libération, impatiente, et commence à fêter la victoire.

  .Reddition à Bouvron le 11 mai 1945. La cérémonie de la reddition est fixée à Bouvron pour 10h. C’est seulement à son issue que les troupes alliées doivent pénétrer dans la Poche. Pourtant, dès 7h du matin, un détachement précurseur français franchit l’ancienne ligne de front : le Détachement de Circulation Routière de la 25e Division d’Infanterie ouvre la route et place des plantons aux différents carrefours. Ces hommes sont chargés d’orienter les convois militaires qui suivront dans quelques heures. A 10h précises, Le Generalleutnant Junck descend, suivi de son adjudant le Major Kerrl, de l’interprète le Leutnant Bernstein, de l’Oberst Deffner qui représente la Luftwaffe et du Kapitän-zur-See Mathies la Kriegsmarine, ils dirigent vers la délégation alliée.Junck déclare « Conformément à la capitulation signée à Cordemais le 8 mai, je remets entre vos mains les forces armées allemandes qui étaient sous mes ordres à Saint-Nazaire. En symbole de cette reddition je vous remets mon arme personnelle. Elle n’est pas chargée et la sécurité est mise. » Kramer prend l’arme et répond « General Junck ! Au nom des forces alliées j’accepte votre reddition. Vous et vos hommes seront traités correctement en tant que prisonniers de guerre ». Les deux généraux se saluent.

 

   La délégation alliée passe les troupes en revue au son de la musique militaire américaine. Kramer s’adresse à ses hommes « Je suis fier de mes Panthermen. Je vous salue ! ».

 

C’est enfin la Libération, les panthermens entrent dans la poche de Saint-Nazaire.

LA REDDITION

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